• Ecrivez une histoire triste en trois mots.

     

    C'est fini (Sylvie)

    On meurt tous.... (Virginie)

    Le chat...... disparu....  (Julie)

     

    Piano

    Arthrose

    Désespoir

     

    Cercueil

    Plage

    Enfant

     

    Comète

    Frôlement

    Enfant

     

    Amour

    Mensonge

    Routine

     

    Nostalgie

    Mélancolie

    Déménagements

     

    Maman

    Papa

    Abandon

     

    Fosse

    Os

    Nécrologie

     

    Encre

    Pleurs

    Oubli

     

    Recherche

    Sensations,

    Alzheimer

     

    Forêt

    Champignons

    Confusion

     

    Inaccessible

    Indifférent

    Toi

      

    Niqol

     

    Ivre, Ivresse, Détresse.

     

    Larme, Coule, Lentement.

     

    Dire, Redire, Pire.

     

    Envie, Plaisir, Désir.

     

    Deuil, Oiseau, Vole.

     

    Yeux, Fardés, Colorés.

     

    Cambrure, Dos, Rond.

     

    Bonjour, Au revoir, Toutefois.

     

     

    Morsure, Blessure, Eternelle.

     

    Liek


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  • ce mois-ci, la consigne se trouve ici :

    http://www.culturetheque.com/EXPLOITATION/GLOBAL/concours-ecriture-mission-proxima.aspx


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  • Je vous souhaite de vous glisser dans les interstices, de passer entre les gouttes, de vous faufiler ; et puis quand vous vous sentirez prêts, d'affronter, de lever la tête, de marcher au milieu de la route, de vivre une année secrète et éclatante, inattendue ; j'espère votre enthousiasme, j'attends votre rayonnement. " Edouard Baer. 

    Et vous ? Que vous souhaitez-nous ? 

     

    Et voilà on se couche en 2016 et on se réveille aux portes d'une nouvelle année. ...
    Et la comme la tradition le veut on se doit de faire une liste de souhaits, de bonnes résolutions, alors voici ma liste à moi, pour moi ....
     
    je souhaite pour 2017 une belle année haute en couleurs. ...
    Que mes projets élaborés rêvés en 2016 se réalisent enfin....
    Qu'avec mes petites mains je puissent continuer à créer tout au long de cette année et le plus longtemps possible...
    Que mes enfants ne manquent de rien et se portent bien... que je puisse accrocher des milliers d'étoiles dans leurs yeux, du bonheur dans leurs coeurs et des souvenirs plein leurs têtes....
    Que l'amour qui coule dans mon coeur pour ma moitié continue d'inonder ma vie ....
    je me souhaite de continuer de rêver, de sourire à la vie, d'avoir encore des milliers d'idées et de projets 
     
    À vous tous qui me lirez je vous souhaite une merveilleuse nouvelle année. ...
    Sortez, riez, soyez fous aimez vous ....
     
    Virginie

     

    Je nous souhaite la nuit et les étoiles

    Le givre et les aurores

    Qui dentellent, sans bruit, tous les petits matins.

     

    Je nous souhaite les voiles

    Des voyages célestes

    Nabuchodonosors, rêves d’instant fragiles

    Qui esquissent un sourire à chaque lendemain.

     

    Je nous souhaite d’offrir

    A tous les absents

    A tous les invisibles, à tous les sans rien

    Ce que l’on a de mieux : du rire, de l’amour,

    Un peu de baume au cœur, et des bras tout autour.

     

    Je nous souhaite de vivre

    Comme nous voulons vivre

    En prenant part au rêve et à la valse folle

    De la terre éveillée

    Et que richesse d’âme soit la seule monnaie

    Sonnante et bienveillante pour s’offrir la paix.

     

    Flore

     

     
     
     
     « la panne »

     

    Dehors, les nuages s’amoncellent ; en attendant que les rais du soleil quotidien viennent donner un peu de chaleur à travers la véranda, je mets plusieurs couches de vêtements et déjeune assise à côté du petit radiateur, en me disant : « mange, que tu dois lutter contre le froid… ». Quand il fait 10,11°, je suis contente.

     La chaudière est en panne, et l’hiver déjà bien avancé…

    Un mois et demi de panne, de pièces changées, d’espoir au démarrage, de nettoyages intenses pour enlever cette poussière fine et collante provenant du fuel, sans parler du nuage de fumée noire dehors et de l’odeur, et puis les neurones dans le brouillard. Finalement, on s’y fait au froid, on calcule les périodes où l’on s’active, où l’on sort pour s’occuper dans la campagne, où l’on s’imagine enfin sous la couette avec la bouillotte salvatrice et la couverture sur la même couette ( autrefois, nous disions « l’édredon »), qui maintiennent la chaleur jusqu’au petit matin ; et vite se réchauffer le café – ah, le café du matin est dans ce cas là, un plaisir intense – pas besoin de grand’chose, finalement, pour être content, entre deux frissons…

    Une panne, ça permet de se dire que rien n’est acquis, que rien n’est du, que tout est fragile…mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps car, après, on ne peut plus se réjouir de quoique se soit.

    Pour nous, il y a toujours une solution ; pour eux, ceux du dehors, les mal lotis, les délaissés, les « sans un rond », les fuyards de la nuit, les perdus des frontières, il n’y a pas d’espoir d’une possible réparation.

    J’imagine, j’ai le temps, je me dis : «  je vous souhaite de trouver la chaleur pour continuer quand même votre chemin . »

    Niqol

     

     

    « Je vous souhaite de tout recommencer à zéro… d’en avoir le souffle coupé…jusqu’à oublier le pourquoi du comment. De ne plus penser, d’avancer droit sans but précis, de zigzaguer. De se réveiller là, comme amnésique et continuer ce qu’on était en train de faire, sans savoir réellement pourquoi on le fait.

    Ou alors, je vous souhaite de vous réveiller, d’ouvrir les yeux, de regarder ce que le miroir reflète bon sang ! Avec rien tu ne peux rien faire, seule ta volonté de voir dans rien quelque chose de beau, ce n’est que du camouflage. Tout vient de ton imagination et de ta seule force de persuasion. Tu te mens.

    Je vous souhaite d’avoir la volonté d‘exister pour vous-même, de vous libérer de votre ego et ainsi vous épargner une certaine souffrance. »

     

    Lieko

     

    Vœux d'une grand-mère à sa puce.

    Coucou ma puce.

     

    Tu ne me connais pas et pour cause, tu n'es pas encore née, pas même envisagée.

    Et c'est bien ainsi. Là où tu es, bien au chaud, je l'espère pour toi, je t'en conjure, restes-y.

    J'ai peur pour tes grands quinquets translucides qu'un soleil ardent brûlerait.

    J'ai peur pour ta peau marbrée, si douce à la caresse, si tendre et fragile.

    J'ai peur pour tes fines oreilles à peine déplissées que la fureur du monde exploserait.

    J'ai peur pour tes petons dodus que les épines du chemin ensanglanteraient.

    J'ai peur pour tes menottes potelées et confiantes.

    J'ai peur des vilains monstres qui vont te piquer à peine ton premier cri lancé, et t'abreuver de lait, d'images et d’obscénités.

    J'ai peur.

     

    Alors ma puce, prends encore un peu de temps, mais quand tu seras fin prête, viens.

    Je te cueillerai au creux de mes bras.

    Tu enfouiras ton joli museau dans le chaud de mon cou.
    Tu téteras le bout de tes doigts en gloussant de plaisir.

    Et tu les ouvriras tout grand tes yeux innocents et curieux.

     

    Je te souhaite mon poussin

    Des mers bleues

    Des collines enneigées

    Des arcs en ciel multicolores

    Des tapis de mousse

    Une maman et un papa pour la vie et une grand-mère aussi longtemps que possible et crois-moi je fais le maximum pour toi, mon ange.

    Je suis prête mon bébé.

    Nous irons toutes les deux chatouiller la fourmi et chanter avec les grenouilles.

    Nous traverserons l'horizon et grimperons sur les nuages.

    Nous dormirons dans le foin.

    Nous ferons des feux de joie pour danser jusqu'à l'aurore.

    Nous pataugerons dans les flaques.

    Nous écouterons l'eau de la rivière gazouiller.

    Nous dessinerons des arabesques de givre.

    Nous partirons dans de grands éclats de rire.

     

    N'aie pas peur ma puce.

    Je t'apprendrai à faire du vélo et des crêpes.

    N'aie pas peur ma puce

    Viens.

     

    Sylvie


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  • Que se passerait-t-il si je voyageais à cheval sur un rayon de lumière ? (Einstein). Répondez à la question ! 

     

    Tout dépend du rayon choisi : un rayon de lumière solaire ? un rayon de lumière lunaire ?

    Personnellement, je choisirais un rayon de lumière lunaire ; j’aime sa couleur proche de la mort, froide, bleue, plate, lugubre, discrète, laissant voir la forme des choses et des êtres sans les dévoiler, se réfléchissant sur l’eau sans y pénétrer, dévoilant les étoiles sans les écraser, dure comme la glace intersidérale que l’on rencontrerait aux grés des vents électriques ; chevaucher près de la voie lactée, s’approcher des nébuleuses et regarder de très loin un trou noir affamé ; demander son chemin à quelques quarks solitaires ;  toiser les néants insondables échappant  encore à nos scientifiques terrestres, faire partie du néant, du vide,  pour connaître enfin l’énigme de l’Origine. Par contre, fuir l’Olympe et ses dieux mécontents, fuir les paradis imaginaires où s’entassent des générations d’être de bien tellement ennuyeux…Il faut être léger pour chevaucher un rayon de lumière ; je préfère passer aux rayons X pour explorer ma galaxie intérieure, et guetter sur l’ordonnance un rayon d’espoir, et, pour ne plus être triste, se perdre dans les rayons surchargés de livres rares des bouquinistes, suivre les abeilles quand elles construisent leurs rayons parfaitement  héxagonnaux,  visionner encore et encore l’histoire de Ulysse 31 dont les héros sautent  d’une galaxie à l’autre sans problème respiratoires…et j’aurai trop peur d’entrer en collision avec  ces satellites qui commencent à polluer la stratosphère !

    Allez, l’imagination n’est pas mon rayon. En plus, les vertiges…

     

    Niqol

     

    Si je voyageais à cheval sur un rayon de lumière je ferais voler en éclats dorés tous les ténèbres. Je galoperais à travers les forêts et les montagnes, je redonnerais sa beauté à la nature. Je surferais sur les mers et les océans et les débarrasserais de toute la laideur des hommes. Je baignerais dans les lacs et les rivières, et les repeuplerais de poissons argentés. Je parcourrais le monde pour disperser des paillettes de joie. Je vaincrais la misère, je terrasserais les guerres, j’apaiserais les cœurs lourds, adoucirais les âmes. Je volerais dans l’azur autour de la terre pour lui rendre sa pureté.

    L’obscurité de la nuit sera douce à nos yeux, éclairée par la lune car elle ne fera plus de quartiers, source de rêves elle ne fera plus jamais peur aux enfants.

    Mais avant tout ça, avant de dissoudre la tristesse, avant de rendre son éclat au monde, avant d’apaiser le cœur de l’humanité, je déposerais sur toi, une couronne flamboyante pour revenir au temps de l’insouciance, au temps des desseins sur la comète, des destins frivoles, au temps des activités effervescentes où tout semblait écrit.

    Mais dans notre quotidien, il n’y a que toi et moi. Toi et ton trouble immobile, moi et mes peurs excessives. Il me faut devenir extraordinaire pour envoyer balader mes craintes, botter les fesses au destin, lui cracher à la figure notre force et nos envies. Il te faut retrouver l’impérieuse envie de te hasarder, de dévorer, d’absorber.

    Je dois guider et soulager tes pas. Je trouverais ce rayon de lumière qui adoucira tes jours, remplira tes nuits de rêves bleus, te rendra ton horizon. Je dois nous aider à accepter….

     

     

    Martine


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  • Ecrivez un texte de la couleur de votre choix

     

    Une jeune femme tout en rose portait magnifiquement une robe en satin.

    Un bijou scintillant illuminait son visage aux joues marquées d’un rose pâle, comme des gouttes de rosée identiques.

    A son doigt, un anneau en vermeil soutenait une perle pourpre.

    Une note florale s’en dégagea comme ce verre de rosé posé sur le rebord de la fenêtre donnant sur cour.

    Une promenade dans la roseraie s’imposa : un dégradé de vieux roses et de roses anciennes formaient un écrin unique et nuancé.

    Puis pendant quelques instants, elle posa sur moi ce regard rosacé.

    Elle me fit penser à cette poupée de porcelaine posée sur l’étagère du hall d’entrée…

     

     

    Liek

     

     

    La nuit venait de s’achever, ouvrant les volets un rayon se faufilait.

     

    Cette lumière pénétrante m’éblouissait et me réchauffait.

     

    Tel un poussin sortant de sa coquille, je découvrais le lever de sa majesté enflammée.

     

    L’automne était bien là ! La forêt se drapait peu à peu de cette jolie couleur dorée.

     

    Dans l’eau le soleil, désormais moins haut dans le ciel, en profitait pour se baigner,  aveuglant tous ceux qui osaient le regarder.

     

    Tout brillait autour de moi, tels des joyaux, des diamants posés de ci de là.

     

    Profitant de cette lumière, si chaude, mais qui je le savais n’allait pas durer, je faisais mes réserves pour survivre aux matinées quelque peu gelées…

     

    Mais ça c’est une autre couleur. 

    Virinie

     

     

    Mystérieux mélanges…

    Griselda est née aux Grisons ; c’est une grande femme d’un certain âge, pas encore grisonnante, comme l’était feu son mari Juan, mort d’un coup de grisou dans la mine de charbon au Cap Gris-Nez ; elle qui avait pensé qu’il mourrait plutôt, dans la grisaille d’une vie terne, sans rêves, le teint terne et grisâtre, lors d’une terne chasse dominicale dont il rapportait régulièrement de grisollantes alouettes et des grisettes encore comestibles !

    Après sa mort, dégrisée du chagrin, elle se met à peindre, enfin ; son peintre préféré est Juan Gris dont l’atmosphère de son œuvre  fait penser au film « touchez pas au grisbi » - elle veut peindre le visage de Jean Gabin tout en nuances de gris payne, avec un pinceau de petit-gris et une brosse en marte qu’elle cache dans une boîte de fer-blanc, avec ses tubes, tels de précieux gris-gris…et elle se souvient des questions impatientes de l’enfant « c’est en quoi, ça ? et ça, c’est en quoi ?et ça… » ; et parfois, à bout d’argument, mais jamais aigris, le père et elle lui répondaient très sérieusement : " c’est en peau de grisouille , petit grison vert de gris têtu ! "

    niqol

     

    Bleu  

    Nous quittons un paysage lunaire pour une forêt de cyprès ; entre le bleu de la mer en contrebas et le bleu du ciel à leur cime, ils semblent être des pinceaux azurant l’espace. Ciel et mer se partagent l’horizon et le modèlent d’après la volonté du vent. Ces trois-là sont les sculpteurs de l’impalpable. Parfois, des nuages gros comme des montagnes enveniment l’azur. Autour, tout est évanescent et peut-être, me dis-je, que le temps aussi. 

     J’enregistre le chant de l’eau, les plaintes des oiseaux, la musique et les images si particulières. Ici, la couleur de l’eau se dégrade du marine au turquoise pour terminer sur la plage dans un bleu presque absent, transparent ; un bleu clair d’une limpidité magique. Les baleines effleurent notre coque. Quelle magie ! Nous nous extasions de leur languissant ballet dont la chorégraphie est rythmée par les remontées en surface. Une grosse inspiration et les voilà qui replongent, en poétique nonchalance, dans le bleu-gouache de la mer. Entendre des baleines respirer, en avoir soi-même le souffle coupé. Ecouter la magie de la terre, la voir vivre sous nos yeux. Aux confins de l’horizon, l’océan et le ciel. On ne sait plus lequel des deux bleuit l’autre. L’impression d’être remontés à l’époque immémoriale où l’homme n’existait pas.  

    (extraits de La Mer Veille)

     

    Flore

     

     


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