• e-criture janvier 2017

    Je vous souhaite de vous glisser dans les interstices, de passer entre les gouttes, de vous faufiler ; et puis quand vous vous sentirez prêts, d'affronter, de lever la tête, de marcher au milieu de la route, de vivre une année secrète et éclatante, inattendue ; j'espère votre enthousiasme, j'attends votre rayonnement. " Edouard Baer. 

    Et vous ? Que vous souhaitez-nous ? 

     

    Et voilà on se couche en 2016 et on se réveille aux portes d'une nouvelle année. ...
    Et la comme la tradition le veut on se doit de faire une liste de souhaits, de bonnes résolutions, alors voici ma liste à moi, pour moi ....
     
    je souhaite pour 2017 une belle année haute en couleurs. ...
    Que mes projets élaborés rêvés en 2016 se réalisent enfin....
    Qu'avec mes petites mains je puissent continuer à créer tout au long de cette année et le plus longtemps possible...
    Que mes enfants ne manquent de rien et se portent bien... que je puisse accrocher des milliers d'étoiles dans leurs yeux, du bonheur dans leurs coeurs et des souvenirs plein leurs têtes....
    Que l'amour qui coule dans mon coeur pour ma moitié continue d'inonder ma vie ....
    je me souhaite de continuer de rêver, de sourire à la vie, d'avoir encore des milliers d'idées et de projets 
     
    À vous tous qui me lirez je vous souhaite une merveilleuse nouvelle année. ...
    Sortez, riez, soyez fous aimez vous ....
     
    Virginie

     

    Je nous souhaite la nuit et les étoiles

    Le givre et les aurores

    Qui dentellent, sans bruit, tous les petits matins.

     

    Je nous souhaite les voiles

    Des voyages célestes

    Nabuchodonosors, rêves d’instant fragiles

    Qui esquissent un sourire à chaque lendemain.

     

    Je nous souhaite d’offrir

    A tous les absents

    A tous les invisibles, à tous les sans rien

    Ce que l’on a de mieux : du rire, de l’amour,

    Un peu de baume au cœur, et des bras tout autour.

     

    Je nous souhaite de vivre

    Comme nous voulons vivre

    En prenant part au rêve et à la valse folle

    De la terre éveillée

    Et que richesse d’âme soit la seule monnaie

    Sonnante et bienveillante pour s’offrir la paix.

     

    Flore

     

     
     
     
     « la panne »

     

    Dehors, les nuages s’amoncellent ; en attendant que les rais du soleil quotidien viennent donner un peu de chaleur à travers la véranda, je mets plusieurs couches de vêtements et déjeune assise à côté du petit radiateur, en me disant : « mange, que tu dois lutter contre le froid… ». Quand il fait 10,11°, je suis contente.

     La chaudière est en panne, et l’hiver déjà bien avancé…

    Un mois et demi de panne, de pièces changées, d’espoir au démarrage, de nettoyages intenses pour enlever cette poussière fine et collante provenant du fuel, sans parler du nuage de fumée noire dehors et de l’odeur, et puis les neurones dans le brouillard. Finalement, on s’y fait au froid, on calcule les périodes où l’on s’active, où l’on sort pour s’occuper dans la campagne, où l’on s’imagine enfin sous la couette avec la bouillotte salvatrice et la couverture sur la même couette ( autrefois, nous disions « l’édredon »), qui maintiennent la chaleur jusqu’au petit matin ; et vite se réchauffer le café – ah, le café du matin est dans ce cas là, un plaisir intense – pas besoin de grand’chose, finalement, pour être content, entre deux frissons…

    Une panne, ça permet de se dire que rien n’est acquis, que rien n’est du, que tout est fragile…mais il ne faut pas que cela dure trop longtemps car, après, on ne peut plus se réjouir de quoique se soit.

    Pour nous, il y a toujours une solution ; pour eux, ceux du dehors, les mal lotis, les délaissés, les « sans un rond », les fuyards de la nuit, les perdus des frontières, il n’y a pas d’espoir d’une possible réparation.

    J’imagine, j’ai le temps, je me dis : «  je vous souhaite de trouver la chaleur pour continuer quand même votre chemin . »

    Niqol

     

     

    « Je vous souhaite de tout recommencer à zéro… d’en avoir le souffle coupé…jusqu’à oublier le pourquoi du comment. De ne plus penser, d’avancer droit sans but précis, de zigzaguer. De se réveiller là, comme amnésique et continuer ce qu’on était en train de faire, sans savoir réellement pourquoi on le fait.

    Ou alors, je vous souhaite de vous réveiller, d’ouvrir les yeux, de regarder ce que le miroir reflète bon sang ! Avec rien tu ne peux rien faire, seule ta volonté de voir dans rien quelque chose de beau, ce n’est que du camouflage. Tout vient de ton imagination et de ta seule force de persuasion. Tu te mens.

    Je vous souhaite d’avoir la volonté d‘exister pour vous-même, de vous libérer de votre ego et ainsi vous épargner une certaine souffrance. »

     

    Lieko

     

    Vœux d'une grand-mère à sa puce.

    Coucou ma puce.

     

    Tu ne me connais pas et pour cause, tu n'es pas encore née, pas même envisagée.

    Et c'est bien ainsi. Là où tu es, bien au chaud, je l'espère pour toi, je t'en conjure, restes-y.

    J'ai peur pour tes grands quinquets translucides qu'un soleil ardent brûlerait.

    J'ai peur pour ta peau marbrée, si douce à la caresse, si tendre et fragile.

    J'ai peur pour tes fines oreilles à peine déplissées que la fureur du monde exploserait.

    J'ai peur pour tes petons dodus que les épines du chemin ensanglanteraient.

    J'ai peur pour tes menottes potelées et confiantes.

    J'ai peur des vilains monstres qui vont te piquer à peine ton premier cri lancé, et t'abreuver de lait, d'images et d’obscénités.

    J'ai peur.

     

    Alors ma puce, prends encore un peu de temps, mais quand tu seras fin prête, viens.

    Je te cueillerai au creux de mes bras.

    Tu enfouiras ton joli museau dans le chaud de mon cou.
    Tu téteras le bout de tes doigts en gloussant de plaisir.

    Et tu les ouvriras tout grand tes yeux innocents et curieux.

     

    Je te souhaite mon poussin

    Des mers bleues

    Des collines enneigées

    Des arcs en ciel multicolores

    Des tapis de mousse

    Une maman et un papa pour la vie et une grand-mère aussi longtemps que possible et crois-moi je fais le maximum pour toi, mon ange.

    Je suis prête mon bébé.

    Nous irons toutes les deux chatouiller la fourmi et chanter avec les grenouilles.

    Nous traverserons l'horizon et grimperons sur les nuages.

    Nous dormirons dans le foin.

    Nous ferons des feux de joie pour danser jusqu'à l'aurore.

    Nous pataugerons dans les flaques.

    Nous écouterons l'eau de la rivière gazouiller.

    Nous dessinerons des arabesques de givre.

    Nous partirons dans de grands éclats de rire.

     

    N'aie pas peur ma puce.

    Je t'apprendrai à faire du vélo et des crêpes.

    N'aie pas peur ma puce

    Viens.

     

    Sylvie


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