• e-atelier juin 2016

    Écrivez un poème d'amour sans les mots : tendresse, beauté, fleur, soleil, amour

    et avec les mots : chaussette, taxe, impôt, profit, réalité. :-)

     

    Pour clore la saison 

    Rien n’est définitif

     

    Tu lis le journal, assise sur le banc,

    A l’orée de la forêt ;

    Les cheveux auréolant d’une lueur 

    Diaphane ta silhouette  au loin, penchée,

    Tel le premier arbre de cette forêt,

    Tel le songe qui t’accompagne

    Tout au long de notre vie nomade ;

    J’espère encore ta bouche sur la mienne,

    Avec le goût de la pâte d’amande,

    Colorée à peine…

    Avant que le crépuscule ne s’attarde

    Et nous recouvre d’un voile si fin, 

    Nous, dans l’éternité, nés et oubliés ;

    Tu lis le journal, assise sur le banc,

    A l’orée de la forêt…

    (niqol)

     

    « Ceci n’est pas une déclaration »

     

    Ta joue sur ma pile de chaussettes

    Me fait penser à un pays sans taxe

    Où ton rire en cascade réjouit le poète

    Contournant tes lèvres bleu de Saxe.

     

    Paie-moi ton impôt chaque jour

    J’en tire profit à chaque rime

    Inspiratrice de l’éternelle chasse à courre

    Me tends tes mains au bord de l’abîme.

     

    Tu es pourpre nuage venu du ciel

    Né aux confins de l’aube létale

    Arraché à la roche en sommeil

    Grisante réalité d’une vie monacale.

     

    Paie-moi ton écot chaque jour

    Le dieu des enfers te sourira, conquis

    Et moi solitaire bonheur-du-jour

    Soupirant au bas de l’escalier, ébloui…

     

    (niqol)

     

    Ma Machine.

    Je t’aime ma câline

    Ma machine

    J’aime ton essorage

    Qui secoue la cuisine

    Comme un prunier sauvage.

    Les serviettes en profitent pour se décolorer

    Comme des vieilles dames à reflets bleutés

    Mais tu es une voleuse

    Tu me trompes

    Tu profites de ma négligence

    Tu taxes mes lavages

    Tu avales une chaussette et une autre

    Je marche en vert et orange

    Les pieds dépareillés

    Tu prélèves ton impôt

    Mes culottes fuguent en adolescence

    Se déchirent en un viol rinceur

    Tu es brutale et borgne

    Avec ton œil tout rond au milieu du tableau

    Je t’aime ma Machine

    Mais si tu exagères

    Je m’en irai…

    Alourdie de pièces de monnaie

    Vers un Lavomatic secret 

    Parce qu’en réalité

    J’ai un amant caché ! 

     

    Logette

     

     

     

    Notre rencontre au centre des impôts
    Chacun d'un coté du carreau !

    Toi me réclamant tant de taxes...
    Moi te demandant une relaxe !

    Tu as compris que je n'étais qu'une pauvrette ....
    Lorsque je t'ai donné ma dernière chaussette !!!

    La vie avec toi vaut bien plus que le profit,
    Mon cœur depuis longtemps l'a bien saisi !!!!

    La réalité des sentiments dépasse de loin la fiction, 
    Et ce jusque ma mort nous serons liées, ô toi imposition !!!!

    Virginie

     

     

    POEME A L’INCONNUE QUE JE CROISE.

     

    Ma mie, de vous, ce matin brumeux, s’ennuie

    De vos douces épaules, ma mémoire fait profit

    Ce faisant dans les draps s’est agitée, ma nuit

    Alors que l’aurore voilant encore la réalité

    Et que passe sans cesse la vague du désir

    Quand du fond de mon être encore alité

    Ton visage mon cœur souriant à plaisir,

    Comme si du malheur nous étions abrités

    De ce bonheur, jamais n’acquitterai la taxe

    Même si la boussole en tournant sur son axe,

    Me fait perdre le nord et la tête tourner

    Je resterai debout et droit dans mes chaussettes

    Assumant sans ciller le goût d’autres conquêtes.

    Comme nous pourrions vivre, tout en buvant un pot

    Ce que la vie nous offre en dépit de l’impôt

    La tête dans les étoiles et le cœur sur la main

    Gaiement dans le présent sans penser à demain

    Mais la peur me dévore hélas j’en suis marri

    Quand ma raison dit non, et que mes yeux crient oui

    Mais l’impatience est mienne et ce au jour le jour

    Quand vous croisant encore, ne sait que dire « bonjour ».

     

    Gérard

     

     

    Mon trésor

     

    Que serait la réalité sans ta présence dès l'aurore ?

    Quelle immense infortune qu'une nuit passée sans ton corps

    Pourquoi nous faudrait-il choisir ? Choyons les bourses et la vie

    Nous sommes riches de bonheur brut, saurons­-nous en tirer profit ?

     

    Puisse-­t­-on indexer ma vie sur la courbe de tes sourires

    taxer toutes les jalousies, imposer partout le rire

    Toi qui sais me faire aimer jusqu'à tes chaussettes sales

    abandonnées sous le tapis de notre étreinte animale

     

    Patricia

     

    Qu’il est loin le temps où je tricotais des chaussettes

    Que tu semais sur le chemin des balades en poussette

    Loin le temps où tu réclamais des sucettes

    Retrouvées collées dans les plis des banquettes

    Loin la préparation des goûters d’anniversaire

    Où tu me demandais d’être pirate ou sorcière

    Loin tous les costumes de carnaval

    Cousus point par point et oubliés dans une malle

    Rangés tous les cadeaux de fête des mères

    Que j’exhibais un temps pour montrer comme j’étais fière

    Rangés tous les bulletins scolaires

    Cahiers, photos et dessins, reliques écolières

    Oubliées les activités des jours pluvieux

    Et les nuits passées près de ton front fiévreux

    Oubliées les crises adolescentes

    Et les peurs que tu prennes une mauvaise pente

    Effacées les soirées enfermé dans ta chambre

    Clavier et souris de janvier à décembre

    Effacées tes colères exigeant plus de liberté

    Ordonnant une taxe pour mieux dilapider

    Réalité de ton corps qui croit et qui prospère

    Provoquant chez les filles les œillades singulières

    Regarder les apprêts préparer ton envol

    Surtout garder mes craintes et lâcher le licol

    Sauvegarder dans mon cœur les câlins et les rires

    Les premières, les dernières et tant de souvenirs

    Mettre à profit tous les instants de présence

    En faire avec jubilation des temps de joies intenses

    Réaliser enfin que ton indépendance n’est pas un cadeau

    Je perds une demi-part sur ma déclaration d’impôt

    Réaliser que je t’aime, idée consolatrice

    Tu deviens un homme mon fils

     

    Martine

     

     

    Salut toi qui m’as jetée comme une vieille chaussette,

    préférant l’autre plus douce que moi,

    plus intéressante pour toi.

    Nous, qui étions si proches,

    On s’est éloignés.

    Je continue à payer les taxes, les impôts…

    Qui en profite ? Toi ? Moi ?

    C’est la réalité, la vie. Rien de nouveau : un qui part, un qui reste…

     

    Solveig

     

    Ode à la Birkenstock sexy

     

    En comptant les pieds

    De ce poème tendre

    J’œuvre, en réalité,

    Pour ce qui peut s’entendre :

     

    Te taxer doucement

    De vandale amoureux

    Quand tu rentres en jetant

    Un demi-bas, puis deux

     

    Lève donc tes chaussettes

    Chéri et buvons à

    Tes pieds en sandalettes

    Tes orteils que voilà !

     

    Célébrons cette fête en trinquant dignement

    Un verre à la santé de ta voûte plantaire

    Buvons impôt, rions, montons au firmament

    Ces vers, pour les planter dans la voûte stellaire

     

    Flore

     

    Taxe de vie gourmande

     

    Je lèche la commissure

    De ses lèvres sucrées ;

    Impôt de confiture

    De fraise à la menthe

    Religieuse et belle

    Et la bête divague, invente

    Des vies charnelles

    Dans des draps beurrés.

    Au milieu des tristes caleçons

    Et des chaussettes orphelines

    La nue et soule réalité

    D’une fille et d’un garçon

    Qui partage une tartine

    Et des nuits et des nuits

    Plus blanches que le lait

    Du café du matin.

    Aux fragrances de pain cuit.

    Baptisant le lit de miettes

    De croissants, de mains,

    Et de bras caressés

    Elle ramasse les deux assiettes

    Et le plateau vain

    De nos vies renversées.

     

    Pierre

     


  • Commentaires

    1
    Crap´$
    Samedi 4 Juin 2016 à 09:53
    Triste réalité mon roi
    La dune est prise par un vent froid
    Sans chaussette ni basket
    La sensation d'un cauchemard
    Sans doute véhiculé par le fruit du hasard
    Après c'est trop tard et crois moi trop tard c'est très vite
    Je crois que c'est ça, ton corp est ici et ton âme là-bas , tu cherches a remplir l'espace entre les deux en y jetant de la peinture, de l'encre, du silence

    O mon âme, o mon roi épargne moi

    Pourquoi m'imposes tu cette taxe silencieuse
    Je n'ai aucun profit de tes caresses mystérieuse bien que délicieuse
    O mon âme o mon roi
    Notre cabane sans impôt ni drapeau un canapé un simple drap pour m'évader dans tes bras
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :